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Projet KALEIDOSCOPE, le collège s’expose Porte Guillaume à Dijon

 samedi 25 septembre 2021, en ligne par  Y.le_mentec

Projet Kaléidoscope

Ce projet a initié et piloté par Mme Solenne Lévêque, enseignante d’Histoire-Géographie au collège Clos de Pouilly à Dijon. Il a été co-réalisé avec le collège REP Jean-Philippe Rameau à Dijon (Co-référent : M. Mourad Asfoure) et avec le collège rural Lazare Carnot de Nolay (Co-référente : Mme Diane Poncet-Vigneron) en 2019-2020. L’Institut du monde arabe et l’association dijonnaise la 25è heure en étaient les partenaires culturels.

Durant deux ans, le projet Kaléidoscope a permis à 150 élèves de ces trois collèges d’explorer la dimension historique des relations interculturelles,de la coexistence des 3 religions monothéistes, du racisme, de l’antisémitisme et des théories complotistes.

Véritable parcours artistique et culturel conçu dans le respect de la laïcité, Kaléidoscope s’est fédéré autour d’un enseignement pluridisciplinaire.

Au Clos de Pouilly, des enseignants de Lettres (M. Grandgérard), Mathématiques (Mme Gonthier), Espagnol (Mme Chapet), Arts Plastiques (M ; Carlier et Mme Capa), Histoire (Mme Lévêque) ou Théâtre (M. Cardiel) ont montré l’interculturalité dans leur matière.

Les quatre classes impliquées dans le projet ont partagé des résidences d’artistes, Master Class, ateliers pratiques à l’Institut du monde arabe, au Musée d’Art et d’histoire du Judaïsme et avec le Centre de liaison de l’enseignement des médias d’information de Dijon (Clémi). Ils ont abordé l’écriture journalistique et la vérification des sources pour réaliser leur propre journal en ligne. Lors de rencontres inter établissement, ils ont été initiés à la peinture, au street-art, la linogravure, l’écriture poétique, à la photographie, à l’art de la caricature.Leurs étroites collaborations avec les artistes Combo, Titus le Pèse-Nerf et avec le dessinateur Thibault Roy ont donné lieu à la réalisation d’une fresque kaléidoscopique, à un mur de portraits, un livre d’artiste et à l’inscription de leur action dans le projet « Inside Out » .

Trois collèges ont ainsi osé partager et « apprendre autrement », pour que leurs élèves puissent devenir les acteurs responsables et éclairés de leur propre existence, dans le respect et la compréhension des principes fondamentaux de notre République.
En 2020, le projet a reçu le label citoyen du Site-Mémorial du Camp des Milles, le prix académique VivaCité et le prix de l’Audace artistique et culturelle en 2021.

Action de groupe « Kaleidoscopa » - Inside Out Project

C’est un projet d’art international et participatif initié par le photographe français JR. Né avec la révolution Tunisienne de 2011, cette plateforme a pour vocation d’aider les communautés d’idées du monde entier à défendre leur message en affichant des portraits grands formats dans l’espace public.

Dix ans plus tard c’est près de 400 000 personnes issues de 138 pays qui ont participé au projet Inside Out. Au total, plus de 2000 actions ont été menées, autour de sujets aussi variés que le féminisme, le racisme, le changement climatique, la diversité...

Le projet de la Porte Guillaume à Dijon entendait défendre le mieux vivre ensemble en mettant en lumière la rencontre des élèves et des enseignants de trois établissements côte-doriens (les collèges du Clos de Pouilly et Jean-Philippe Rameau à Dijon et Lazare Carnot à Nolay) qui ont reçu le prix de l’Audace artistique 2021.

Mise en œuvre

Pendant les rencontres inter-établissements, un atelier animé par le service patrimoine de la ville de Dijon a présenté l’histoire de la Porte Guillaume, lieu à la fois emblématique et citoyen retenu pour l’exposition.
Pour réaliser cette galerie de 130 portraits, les élèves du Clos de Pouilly ont également bénéficié d’un coaching théâtral (Merci M. Cardiel !) afin d’identifier et travailler sur les émotions ressenties lors d’une rencontre. À savoir : la surprise, la peur, le mépris, la tristesse, la joie, l’amour...

Durant les séances de prises de vues, les élèves ont fait tomber les masques rendus obligatoires du fait de la pandémie. Des visages très expressifs se sont alors révélés. Éclats de rires, étonnement ou timidité se sont donc invités sur la fresque présentée ici. C’est cette pluralité d’émotions provoquée par la rencontre qui la rend finalement si intéressante et universelle. Un travail de conception graphique a ensuite été mis en œuvre afin d’habiller le monument avec le portrait de tous les participants.

Soutiens financiers :